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Agro-Ecologie et Lutte contre la pauvreté

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EN 2020 CES MISSIONS SONT SUSPENDUES ...

 

Agro-écologie

 

En 2016, la mission "Agro-Ecologie"  de « Ça va aller » était limitée à un jardin de 10.000 m2 dans le village de Sankoué.

Ce jardin avait été confié à des agriculteurs formés aux méthodes agro-écologiques mais l'expérience s'est avérée infructueuse et ce sont dorénavant le groupement des femmes de Sankoué qui ont investi de manière très constructive les lieux : tant pis pour vous messieurs !

 

En 2020, une soixantaine de femmes cultivent donc chacune leur petit lopain de terre (10 mètres sur 10) à l'intérieur du jardin clôturé.

Chacune y fait pousser le maraichage (manioc, gombo, piments, pois, etc ...) complémentaire de la récolte de mil et pour sa propre famille.

En contrepartie de notre aide financière, elles entretiennent le jardin et en particulier la cinquantaine de jeunes moringas que nous y avions fait planter (entre les parcelles) mais ceux-ci étant dorénavant adultes, elles se contentent maintenant d'en récolter les feuilles aux qualités hautement nutritives pour les mélanger à la bouillie de mil des bébés ou à la sauce du Tô de la famille (voir article Moringa ci-après).

 

Nous sommes intervenus financièrement dans le jardin au début, pour l'entourer d'une clôture de grillage (achat 400 mètres grillage piquets et quelques sacs ciments) ainsi que pour reconstruire les puits existants "gâtés" par les pluies et en construire de nouveaux.

 

Pendant 2 à 3 ans, des graînes non OGM, fournies grâcieusement par l'association Kokopelli ont été également approvisionnées pour le jardin. Mais cette expérience est pour l'instant au point mort. Des graînes ont cependant été achetées par nous pour réaliser une haie vive en bordure de la clôture de grillage ; une fois à maturité, elle permettra de récupérer le grillage pour l'utiliser ailleurs.

 

Enfin, dans le jardin de Sankoué, tout insecticide ou engrais chimique est banni !!

 

Mais voilà, en novembre 2015 il y avait beaucoup de femmes  sur liste d'attente pour obtenir une petite parcelle et le premier jardin ne suffisait plus ... Il a donc, compte tenu du succès du premier jardin d'en mettre à disposition un deuxième de surface équivalente et situé entre le collège de Sankoué et le lac des manguiers.

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Pour ce deuxième jardin, du grillage, piquets et ciment ont été commandés / payés en 2017 pour cloture mais en novembre 2019, date de notre dernière mission là-bas ... rien n'était en route ! Ce n'est pas faute d'avoir relancé l'affaire pendant ces 3 ans mais de nombreuses excuses valables nous ont été opposées !

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En bref, en 2020 on a laissé cette histoire en suspens d'autant lus que compte tenu de la menace sécuritaire et de la pandémie coronavirus il y avait d'autres chats à fouetter !

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Dommage mais on ne rend pas les armes

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Lutte contre la pauvreté : micro-crédits

 

La mission « Lutte contre la pauvreté », au sein de « Ça va aller », est entendue pour partie sous forme de l'octroi par l'association de micro-crédits à des porteurs défavorisés de projets et ne pouvant donc trouver ailleurs les crédits nécessaires à leur réalisation ainsi que récemment (décembre2015) avec la construction d'une maison d'hôtes "voûte nubienne" dans le village de Sankoué)

 

Contrairement aux missions « Education » et "Agro-Ecologie" pour lesquelles le soutien apporté par « Ça va aller » est gratuit (ou quasiment), la mission « Lutte contre la pauvreté » doit permettre aux individus, et principalement aux femmes, d'assumer un projet et de le mener à son terme grâce à un prêt ou à la mise à disposition de matériel par l'association.

Vous pouvez aussi faire rentrer un peu d'argent dans le village en louant la petite maison d'hôtes Sankouéso (voir pub en bas de page).

 

Il y va de plus de la dignité du ou des bénéficiaires.

 

Les derniers projets réalisés sous forme de micro-crédit ont concerné l'embouche de moutons en 2014 (petit mouton pas cher deviendra grand et cher 2 ans plus tard) au profit d'une dizaine d'éleveurs ainsi que l'achat de lots de 10 poules et 1 coq, remis à une quinzaine d'éleveurs pour transmission ultérieure à une quinzaine d'autres des nouvelles poules etc ...

Par contre, le micro crédit "embouche" a été remboursé intégralement et ensuite ré-investi dans les poules !

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Le projet "poulets" a continué en 2015/2016 et a duré "un peu un peu" comme ils disent là-bas : bref en clair depuis 2017 rien de nouveau. 

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Un projet de 2017 porté par des femmes de Sankoué et qui consistait à fabriquer une farine nutritive à base de petit mil, huile soja, arachides etc ... pour vente avec profit aux mamans et nutrition aux champs des tout-petits (on emporte le paquet et on cuisine sur place!) est toujours en cours en 2019. Il passe par des hauts et des bas !

En 2018 ainsi, aidé par le major du CSPS (infirmerie/maternité du village de SANKOUE) et à la publicité qu’il a fait autour de lui, l’affaire était  en plein essor puisque les CSPS des environs réclament de la farine de SANKOUE (50 kg à droite, 50 kg à gauche …) qui, paraîssait il, était la meilleure au point de vue rapport qualité / prix sur le marché !

Cette petite entreprise de femmes a permis de lutter contre la pénurie de nourriture de Juillet et Août 2018 tout en procurant un bénéfice aux femmes qui en étaient chargées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'embouche des moutons pour l'Aïd : micro-crédit !

 

 

Lutte contre la pauvreté : voûte nubienne

 

Une maison « voûte nubienne » a été construite avec les crédits de l'association à SANKOUE et est disponible depuis début 2018.


Cette maison, bien que lieu privilégié de résidence des bénévoles de "ça va aller" sur zone, est cependant la propriété du village et c'est bien d'abord et avant tout un moyen pour les villageois d'obtenir des rentrées d'argent supplémentaires (hôtes payants d'autres associations, tourisme éthique ...). En tant que moyen pour les villageois de gagner quelque argent supplémentaire (et surtout pour les plus démunis d'entre eux ... ce dont il faudra s'assurer sur place), cette maison rentre donc également dans la mission "Lutte contre la pauvreté".


Utilisant un savoir ancestral africain (presque) perdu et sans faire appel à des matériaux non écologiques et non locaux (IPN, tôles Bak), elle s'inscrit également dans le volet "Agro-écologie" au sens large si on s'en tient à la définition suivante :
" L'agroécologie est la science de la gestion des ressources naturelles au bénéfice des plus démunis confrontés à un environnement défavorable"


De plus, la formation à cette technique des maçons du village par les maçons « voûte » pendant la construction, va dans le même bon sens ... et pédagogiquement peut donc rentrer dans le cadre de la formation professionnelle et donc de la mission « Education »,

- on peut espérer enfin (grâce en particulier à la fraîcheur intérieure dans la maison) faire des émules dans le village et les amener à construire d'autres maisons « voûte » pour rendre les villageois moins dépendants de certains matériaux occidentaux et chers .

 

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La nouvelle cuisine (1er plan) de la voûte (arrière plan)

 

 

Le Moringa dans les « jardins de Sankoué »

 

Au début, nous avions donc voulu créer un jardin « commun » dans le village dans le but de promouvoir la culture du Moringa Oleifera.

 

Quel est l’intérêt du Moringa Oleifera ? ; ses feuilles sont riches en vitamines C et A, en fer, en potassium, en calcium et contiennent de plus beaucoup de protéines. Rajouté sous forme de poudre ou directement quand il vient d'être cueilli, sous forme d'une sauce à base de feuilles broyées, dans la bouillie des enfants ou des personnes faibles ou malades, il est un aliment important pour l’équilibre alimentaire.

C’est de plus un arbuste à croissance rapide, qui résiste fort bien à la saison sèche grâce à ses racines bulbeuses gorgées d’eau.

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Dans le premier jardin de Sankoué fondé en 2016, les femmes du village le cultivent donc dorénavant et viennent en cueillir régulièrement les feuilles pour agrémenter les repas de leur famille en échange de quoi elles ont accès  une petite parcelle de 10 mt sur 10 mt pour cultiver leur propre maraichage.

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Le village nous a ainsi attribué en 2016 une première parcelle de 10 000 m2 environ.

Cela n'a pas été sans mal car il fallait que la terre soit bonne, que le jardin soit central pour pouvoir y venir facilement et qu'il y ait de l'eau souterraine accessible ...

Pour se protéger des appétits des herbivores (qui sont légions voraces et errantes), la parcelle a été clôturée par un grillage et renforcée de l’intérieur par une haie d’épineux variés.

Des puits ont été creusés ou réparés sur les crédits de l'association. Des outils et des graiines ont été également achetés !

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Depuis lors le premier jardin a rencontré un grand succès et il est complet mais la liste d'attente des femmes qui souhaitent faire leur propre petit maraichage s'est allongée ...

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On a donc réfléchi à la mise en place d'un deuxième jardin pour plus de maraichage pour les femmes et plus de Moringa pour les enfants.

En 2018, le grillage acheté par nos soins était là mais pour une raison inconnue de nous en 2019 il n'est toujours pas opérationnel ...

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Il est à noter en 2020 qu’une partie de ce jardin, proche du CEG de SANKOUÉ, pourrait être réservé à l’apprentissage de l’agro-écologie par les élèves du collège (projet à approuver avec le principal du collège et en futur Conseil d’Administration) :  suivre le jour où nous pourrons retourner en brousse car en attendant le projet est en sommeil !

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La récolte du Moringa

 

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