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Préambule : les actualités concernant les parrainages se trouvent:

- soit sous forme résumée dans le sous onglet "année scolaire en cours"

- soit sous forme de blog, dans l'onglet "Actualités, agenda"

 

 

CHARTE DES PARRAINAGES
novembre 2017


Par commodité d’écriture, le terme « parrain » représentera dans la suite parrain/marraine et « filleul » filleul/filleule.

 


GENERALITES


Le parrainage est entendu comme le versement d'une somme par un parrain, par l'intermédiaire de "Ça va aller", pour qu'un filleul (ou parrainé) puisse suivre des études au Burkina Faso.


Par souci de cohérence, ceci sous-entend que tout doit être fait, au niveau de l’association et en plus du règlement des frais de scolarité et assimilés (cotisation APE (Association des Parents d’Elèves), location livres (cotisation toujours réclamée mais rarement suivie d’effets ...), frais dossiers), pour que l’enfant réussisse scolairement : « comment bien travailler quand on a le ventre vide et/ou pas de livres de classe ? »


Un parrainage peut être collectif ou individuel.


Sauf cas particulier dûment motivé, tous les parrainages initiés par l'association le sont de manière collective au niveau collège et de préférence au passage de l’élève en classe de 6ème.


Le passage de collectif à individuel est une consécration pour le filleul et lui permet d’envisager des études qui autrement restent normalement limitées à l’obtention du brevet en fin de classe de 3ème (voir ci-dessous).

 


PARRAINAGES COLLECTIFS


Dans ce type de parrainage qui est le parrainage « basique » de « ça va aller », le parrain donne, à la hauteur de ses moyens, une somme d'argent à l'association qui l'emploie au mieux dans le domaine «Éducation». Cet argent est donc versé dans une bourse commune « Education » à tous les parrainés collectifs.


Il n’y a pas de filleul identifié en regard de la somme d’argent donnée et donc le parrain n’a pas de connaissance de son action autrement que par les résultats annuels généraux transmis par l’association via son site internet.


Les frais de scolarité et la cantine sont couverts par l'association .


Ce type de parrainage ne va pas au delà du collège sauf si le filleul passe en parrainage individuel ...

 


PARRAINAGES INDIVIDUELS


Un parrainage individuel permet au parrain d'établir une relation particularisée avec son filleul et au filleul d’envisager des études plus longues.

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Dans la majeure partie des cas, le parrain individuel est un membre bénévole de l’association en mission qui a rencontré sur place un élève et a décidé de l’aider de manière individuelle après avoir établi des contacts étroits avec lui. Dans ce type de parrainages, la cantine, bien sûr, mais également l’accès « effectif » aux livres de classe sont systématiquement pris en charge par l’association et le parrain.


Ce type de parrainage nécessite, de la part du parrain, un engagement moral et financier jusqu'à la fin de la scolarité de l'enfant.

Si tel ne devait pas être le cas, un parrainage collectif serait préférable pour éviter ensuite des déconvenues au filleul.


Le parrainage individuel peut donc être prolongé, par entente entre parrain/filleul et association, autant que de besoin en particulier à l'occasion d'études supérieures ou techniques ; ainsi donc les parrainages devenant de plus en plus coûteux au fil des années ne sont que la continuité logique d'une relation ancienne que le filleul a su construire avec son parrain par son travail et sa constance.


La somme annuelle demandée au parrain est fixe au moins jusqu'à la fin du collège (150 euros en 2017) ; elle est ensuite, dans le cas où le filleul continue des études plus longues, réévaluée en fonction des études suivies, des établissements fréquentés et de la situation de la famille. L’association peut alors participer aux cotés du parrain en cas de sommes dépassant les possibilités financières.


Il est donc important en s’engageant dans ce type de parrainage de mesurer l’étendue du contrat moral que l’on lie avec l’enfant/adolescent voire même avec sa famille . Il est par exemple arrivé au parrain individuel de devoir, si la nouvelle école du filleul se trouve loin du domicile familial, participer aux cotés de l’association, par ses dons, au logement et à la nourriture du filleul ...


Dans le cas où ces sommes deviendraient trop importantes pour le parrain ou encore si un accident de la vie l’empêchait de remplir ses engagements initiaux, un micro-crédit pourrait alors être proposé par l’association (sur crédits « Lutte contre la pauvreté ») pour permettre au filleul d’aller jusqu’à la fin de ses études avant de rembourser le prêt consenti par l’association et d’assurer ensuite son rôle de soutien de famille une fois en mesure de gagner lui-même de l’argent.


Toutes ces éventualités sont des cas extrêmes à régler au cas par cas entre parrain/filleul/association mais il est bon de les mentionner ici ...


Un relevé des dépenses engagées au profit du filleul par l’association peut être fourni sur demande du parrain.


Le restant de la somme attribuée au parrainage individuel, si non utilisé, est reversé dans les crédits «Éducation» généraux de l'association et donc dans tous les cas non récupérable par le parrain.

 


MODALITES PRATIQUES


Le parrainage collectif, qui est donc le parrainage de base, est normalement initié lors du passage dans le cycle secondaire en classe de 6ème et après réussite à l'examen de passage primaire/secondaire (ancien certificat d’études). Dans certains cas, des élèves de 5ème peuvent faire l'objet d'une initiation de parrainage.


Le parrainage dans le cycle primaire ne nous a pas semblé souhaitable compte tenu du très faible coût des frais de scolarité du primaire au Burkina comparé à l’investissement minimum nécessaire des parents dans l'éducation de leurs enfants.


La décision d’attribution de nouveaux parrainages collectifs est confirmée chaque année par le CA de l'association après examen des dons potentiels pour la nouvelle année scolaire et normalement après mission au Burkina en mai ou juin d'un membre bénévole qui, après rencontre avec élèves et cadres, aura alors des éléments de décision récents à proposer au CA.


La prévision de crédit total alloué par l'association pour les parrainages collectifs, ainsi que la confirmation du nombre d'enfants des nouvelles promotions de parrainages sont arrêtées pendant ce même conseil d’administration pour l'année scolaire à venir.
Une fois les crédits alloués et donc le nombre d’élèves par collège arrêté, les futurs élèves parrainés sont choisis en fin d’année scolaire par un comité de sélection au niveau des villages et réunissant au moins : le contact sur place de l’association, les représentants de l’APE (Association des Parents d’Elèves), les chefs de quartier, le chef du groupement CVD (Comité Villageois de Développement), la présidente du groupement des femmes ainsi que le directeur de l’école primaire et le principal du collège (tous les deux à titre consultatif).
Les critères de choix regroupent en particulier : les résultats scolaires (sans élitisme forcené ...), le courage au travail de l'enfant et la situation financière des parents ou représentants légaux.
Notre intervention dans le choix des élèves est donc limitée à fixer le nombre d’élèves par promotion et par collège ainsi qu’à la parité filles/garçons qui est toujours recherchée.

Cette parité peut éventuellement être déséquilibrée favorablement du coté « filles » si le comité villageois ou les cadres de l ‘école estiment cela opportun dans le cadre de la promotion sociale des femmes.


Les élèves africains retenus ensuite nominativement pour les parrainages le sont donc toujours par un comité exclusivement africain ... charge à l’association de s’assurer (à l’occasion) que les dispositions ci-dessus sont effectivement appliquées en particulier lors de réunions de parents d’élèves.


Après 1 ou 2 ans, les filleuls "collectifs" qui auront fait la preuve de leur valeur, pourront se voir proposer à titre de promotion (et si un parrain individuel s’est déclaré disponible auprès de l’association) le passage de "collectif" en "individuel", c'est à dire (entre autres) la possibilité de pouvoir continuer des études après le brevet de fin de collège. Le comité précédemment cité intervient éventuellement aussi dans cette décision.

 

En règle générale (sauf motifs graves tels que décès des parents, maladie ou autres), et toujours après avis de notre contact sur place, un doublement de classe entraîne l’examen par le comité de sélection pré-cité de l’arrêt potentiel du parrainage.


Pour éviter toute possibilité de fraude mais également pour s'enquérir périodiquement de la progression scolaire du filleul, l'association maintient des contacts fréquents avec la direction de l'établissement fréquenté sous forme de conseils de classe restreints aux filleuls.


Toutes les sommes allouées pour les enfants sont remises directement et contre reçu à l'établissement fréquenté (directeur ou économe) par l'association généralement sous forme d’un acompte en juin puis du solde en novembre.


Les parents des élèves parrainés ou au moins les membres de l’association des parents d’élèves sont réunis périodiquement par l’association dans le village pour leur expliquer notre action et éviter des incompréhensions voire des malversations ... c’est en particulier le cas lors des passages de collège à lycée qui ne sont donc pas automatiques et qu’il est nécessaire de rappeler aux parents de manière à ne pas se trouver éventuellement devant le fait accompli.

 

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JUMELAGES ENTRE ETABLISSEMENTS SCOLAIRES FRANCAIS ET BURKINABE


L’expérience nous a montré que le recours à un organisme scolaire burkinabè partenaire pour la gestion locale des  parrainages doit être privilégié. Il s'agira donc la plupart du temps d'un établissement scolaire fréquenté par nombre de nos filleuls.


L’association attend de cet établissement une aide pour la gestion de nos élèves parrainés en échange de laquelle nous facilitons sa mise en relation avec un établissement similaire en France, dans le cadre d'un jumelage de collèges français et burkinabè.


Nous pouvons ainsi participer pour le collège burkinabè à la fourniture de livres scolaires, de romans classiques français ou romans d'auteurs africains, à la mise en place d’équipements d’éducation de base tels que ordinateurs gréés encyclopédie Wikipédia hors ligne par exemple ou/et encore de sources d’électricité photovoltaïque (lumière de type néon 12 Volts pour études du soir et alimentation ordinateurs portables via convertisseur ...)


De cette manière, en plus de l'aspect éducatif évident, les filleuls fréquentant l'établissement jumelé peuvent être plus naturellement et avec plus d’attention suivis par les cadres de l'établissement scolaire burkinabè jumelé.


Dans le cas où un partenariat de ce type existe (deux collèges jumelés en 2017), c'est en particulier la direction du collège burkinabè (en liaison avec le directeur d’école primaire) qui peut proposer au comité d’attribution pré-cité une liste des parrainages envisageables, mais à titre consultatif uniquement.


Les jumelages font l’objet d’un protocole signé par la direction des collèges français, burkinabè et par l’association, protocole qui n’est pas repris ici.


Enfin, cette charte représente le fil directeur de notre action «Éducation» ; bien évidemment, des cas particuliers devront être examinés et des exceptions envisagées ...

 

 

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