Copie du e-mail envoyé aux sympathisants de "ça va aller"
Dany une de nos membres très active au sein de "ça va aller",ici et au Burkina, appelle à notre aide pour un de ses amis africains Goni et les jeunes qu'il a recueilli depuis des années et qu'il va devoir quitter de vue pour des raisons familiales (voir retransmission ci-dessous).
Comme Dany le souligne, l'association "ça va aller" ne peut pas tout faire, pour tout le monde ni partout !
Par contre aider financièrement et ponctuellement l'association que va fonder Goni pour aider ses pupilles (c'est une condition pour notre aide), à l'occasion d'une souscription (don destiné à une action ponctuelle) est bien ... et c'est ce que nous vous demandons par la présente !
Quelques euros chacun X quelques uns = suffisamment !
Si vous faites un chèque utilisez le bulletin de soutien joint sur lequel vous mentionnerez : Autre mission : "souscription Goni"
Si vous utilisez le RIB joint : idem en mentionnant la souscription en observation du virement
Pas besoin d'acquitter de cotisation si vous ne faites pas partie de l'association !
Merci d'avance
Cordialement
patrice Schmitt de "ça va aller"
http://parrainagesburkina.wixsite.com/asso-ca-va-aller
Début citation
"" Bonjour à tous,
Je souhaitais vous faire part du message de Goni, un ami Burkinabé que je connais maintenant depuis 3 ans et en qui j'ai toute confiance.
SVP prenez le temps de le lire...
" Bonjour Dany,
J'espère que tu vas bien. Ici la vie suis son cour. Tout le monde est parti et je suis enfin seul. Meme Paul est parti visité enfin ses parents. Je me suis dis que c’était l’occasion. Il est en forme, il est gaie,retourner dans son village dans ces conditions c'est l’idéal. Et tout semble vraiment allé de mieux en mieux pour lui.
D'autre part, je suis assez en peine concernant tous les enfants que j'ai aidé jusqu’ici. Si j'ai pu reclasser autrement quatre personnes que je faisais heberger dans ma famille, il y a d'autres que je ne peux pas abandonné aussi sec. Mais je n'ais pas le choix. Plus de salaire et vivant seulement sur mes économies, la vie est dure en ce moment pour moi. Mais c'est encore pire pour ces jeunes dont je souhaite le maintient dans le système scolaire:
1- Arouna Tingueri, jeune homme de 20 ans, rescapé de guerre lors de la crise ivoirienne en 2000, pris en charge depuis, après un excellent 4 eme il ira en 3eme cette annee pour le BEPC.
2- Zoudi Jeanne. Jeune fille de 19 ans, enceinté par un camarade de classe et repousser dehors par sa famille est depuis 6 mois chez moi. Elle accouchera dans 2 mois, soit en aout. Elle doit reprendre la 3 eme pour le BEPC. Elle est sorti 1 ere de sa promotion en classe de 4 eme, une valeur sûre a ne pas abandonner.
3- Banworo Marie 20 ans, cas très complexe, de parents sero positif, un vrai tabou dans son village, je l'appui depuis 2 ans dans sa scolarité. Elle ira aussi en classe de 3 eme pour le BEPC.
4- Sambo Minata 21 ans, tombée enceinte au collège et delaissé par sa famille, je l'aide depuis 2 ans maintenant. En classe de 3 eme, elle a raté son BEPC. En effet, en debut d'année elle a perdu son bébé. Motivée elle doit être aidée a poursuivre sa scolarité.
5- Therese Warma, jeune fille de 20ans, Tombée enceinte au collège et rejettée par la famille depuis 2 ans, elle a aujourd'hui un garçon de 2 ans et demi. Après une excellente année en 4 eme, elle doit poursuivre pour son BEPC l'annee prochaine.
6- Kara Regina, jeune fille de 18 ans très intelligente mais de parents assez precaire, je l'aide depuis 3 ans. Cette année elle a reussit avec succès son examen de BEPC. L'annee prochaine elle sera en seconde.
7- Sonya Guel jeune fille de 20 ans, Orpheline de père, élévé par son grand père décédé a son tour l'année dernière, pris en charge depuis, elle ira en 3 eme pour son BEPC a la rentrée prochaine.Je suis meme un oncle direct de cette fille.
8- Enfin Yieda Baneya, jeune homme de 18 ans, je l'ai récupéré a l'age de 5 ans en 2003 d'une mère
prise par la folie et qui vivait dans le marché du village. C'est dans ces conditions qu'elle est tombée enceinte. Elle a vecue 5 ans ainsi avec cet enfant, surnommé l'enfant fou. En 2003 j'ai aperçu cet enfant avec une grande plaie a la jambe. Par réflexe je l'ai alors conduit au dispensaire du village pour le soyer. Le piège s'est renfermer. Consciencieusement je ne me voyais plus l'abandonner dans cette situation dangereuse pour sa survie. J'ai fini par convaincre mes parents de l’accueillir contre mon appui. Il a depuis bien grandi.
Un peu perturbé, il peine a réussir ses années de scolarité. L’année prochaine, il souhaite se former en soudure.
Chers potentiel support, voici bien des années que je consacrais 10 week-ends par an, à empiler du bois dans les montagnes en France derrière des bûcherons. Ce travail m'a permis de Gagner assez pour couvrir les depenses de ces jeunes que j'ai fait heberger, nourrie et scolarisé au sein de ma famille. Mais depuis mon retour au Burkina, et engagé dans la lutte avec les paysans de mon village face à Semafo, la firme minière du Canada qui veut s'accaparer les terres, je ne peux plus supporter ce coût. Mais je souhaite une relève, car toutes ces jeunes filles et jeunes garçons inspirent de la compassion et du soutient. Ils ont démontrés malgrés tout, un caractère et une volonté digne d'être soutenues et encouragés. Je te soumets ce mails Dany et te demande de le faire circuler a qui peut agir en faveur de cette situation. Pour que tous ces jeunes filles et garçons retrouvent le chemin de l’école, héberger et aider alimentairement, il faut 1600 euros. Avec, on pourrait éviter a ces enfants de s'enfoncer ä nouveau dans un désespoir qu'ils avaient cru inéluctable. Ensemble donnons a espérer, ils le valent bien!!!!
¨ Amicalement Goni"
L'association "ça va aller" ne peut pas se permettre une telle dépense, étant déjà engagée auprès de plus de 70 parrainages...
Vos dons, même minimes, permettraient à ces jeunes gens de poursuivre leur scolarité.
Un reçu fiscal pourra vous être délivré par l'association "ça va aller" si vous le souhaitez.
Ces jeunes gens sont tous hébergés dans la maison familiale de Goni à Tchériba (village de potiers) à environ 200 km à l'ouest de Ouagadougou.
Une association (membres Burkinabé) est en train d'être créée sur place.
J'irai leur rendre visite lors de mon prochain voyage en novembre et m'assurerai que l'argent ait bien été remis aux établissements scolaires...
Je vous remercie par avance de votre soutien et reste à votre disposition si vous souhaitez plus de précisions.
Dany ""
Fin de citation